Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Facebook
  • Google+
  • Crée ton blog

Nokikoba

Masquer Voir son profil
Photo de Nokikoba
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Blog secret
  • Partager
  • Offrir un cadeau
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • Choisir cet habillage
  • 1 821 sources
  • 463 fans
  • 21 honneurs
  • 1 059 articles
  • 1 370 kiffs
  • 264 commentaires
  • 2 tags
“ Vous pouvez y laisser un commentaire merci a vous ” - vendredi 30 novembre 2018 13:09
6 kiffs

Création : 12/02/2018 à 10:52 Mise à jour : Hier à 02:51

PARLER LE NIHONGO AU JAPON

Cela fait quelques temps maintenant que j'ai entamé la traduction du Hyakunin isshu. Ces 100 poèmes sélectionnés par Fujiwara no Teika constituent sans doute l'anthologie de poésie classique la plus populaire au Japon, même si elle ne compte pas parmi les trois anthologies de référence que sont le Man'yoshû, le Kokinshû, et le Shin kokinshû. Alors que j'arrive à mi-chemin de cette publication, il est grand temps de donner quelques éléments de contexte sur la poésie japonaise et les tanka, sans prétendre à l'exhaustivité, bien sûr. Waka désigne un poème ou chant japonais désigne ce qui est japonais ou de style japonais par opposition à la poésie chinoise, car les lettrés japonais ont longtemps composé en chinois ou en kanbun, de même que les lettrés européens ont écrit en latin jusqu'à la Renaissance. Le premier grand recueil de poésie japonaise (écrit au moyen de caractères chinois utilisés pour leur valeur phonétique ou sémantique) est le Man'yoshû fin VIIe. VIIIe siècle. La poésie, issue des ballades populaires, se formalise. Elle est le plus souvent écrite par des nobles (empereurs, prince ou princesses, des courtisans et hauts fonctionnaires. Néanmoins, on trouve également quelques poèmes populaires (uta d'Azuma). Dans le Man'yoshû , les waka prennent la forme de sedôka deux tercets, de chôka et de ta langue. A partir du Kokin wakashû IXe siècle, première anthologie impériale, le waka, désormais écrit en kana, est en quelque sorte légitimé intellectuellement à l'égal de la poésie chinoise et il devient l'apanage de l'aristocratie de cour (ce qui inclut des moines, des dames de cour. C'est à cette époque qu'apparaissent les uta awase (rencontres poétiques, sorte de concours sur un thème donné) et que fleurissent les traités sur la manière de composer. Dans le Kokinshû, chôka et sedôka sont en voie de disparition. Dominant la poésie médiévale, le tanka - composé de 31 syllabes organisés en vers impairs, selon un rythme devient un quasi-synonyme de waka. Cette forme connaît son apogée entre le VIIIe et le XIIe siècle à peu près la période couverte par les 100 poèmes choisis. Puis, peinant à se renouveler, elle est remplacée par le renga, jeu entre deux poètes qui se répondent, l'un composant les trois premiers vers supérieurs et l'autre les deux derniers vers inférieurs. Avec un plus grand nombre de participants, on obtient des kusari-renga ou renga longs, qui restent cependant fidèle aux règles classiques de composition des waka. A la XVe siècle naît une forme de renga plus libre, le haïkai-renga ou haïkaï tout court, qui devient très populaire au XVIIe siècle (avec Bashô, entre autres). C'est en isolant les premiers vers, hokku, des haïkai qu'a été formé un genre nouveau, le haïku. Celui-ci n'a cependant trouvé son nom que bien plus tard, lorsque Shiki, au XIXe siècle, a eu l'idée de contracter haïkaï-hokku en haïkus, et de "rénover" celui-ci...
​ 1 |
​
0 | Partager
Commenter

Commenter

L'auteur de ce blog n'accepte que les commentaires d'utilisateurs inscrits.

Tu n'es pas identifié.Clique ici pour poster un commentaire en étant identifié avec ton compte Skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajoutés à ton commentaire.

#Posté le vendredi 18 janvier 2019 11:29

LE MONT FUJI YAMA

Haïkai s'enchainent. Au Fuji Yama <>, printanier : Luit le Ciel ! L'incohérence ! La fin d'un vieil air ! Au c½ur du zénith L'hiver fait place au printemps, pré de boutons d'or. Ruisselle une ondée pointant bien l'après midi, ce serai d'arc en ciel ! La sève incolore fin vers sur Fuji-Yama sifflant d'autres temps, s'éveille à son heure plaisir des senteurs nouvelles Hume au renouveau. Un vers cohérent coulant de la voie lactée en pur nouvel air ! Depuis les temps lointains de l'époque ancienne, le mont Fuji a toujours inspiré de l'admiration et du respect aux Japonais et il a servi de thème à de nombreuses ½uvres picturales et littéraires. Pourquoi le Fujisan est-il si cher au c½ur des Japonais ? C'est la question à laquelle Takashina Shûji, spécialiste de l'histoire de l'art et professeur émérite de l'université de Tokyo se pause .Edmond de Goncourt (1822-1896) était un fervent amateur d'art japonais. Voici ce qu'il a noté dans son fameux Journal à la date du 17 février 1892, après avoir vu avec des amis des estampes japonaises de Katsushika Hokusai (1760-1849) représentant le « Fujiyama ». On ne sait pas assez ce que nos paysagistes contemporains ont emprunté à ces images, surtout Monet. De toutes les estampes qui ont suscité l'enthousiasme des peintres impressionnistes, la série des « Trente-six vues du Mont Fuji » Fugaku sanjûrokkei de Hokusai est sans conteste celle qu'ils connaissaient le mieux et qui les a le plus influencés. Et lorsque Claude Debussy a composé son poème symphonique intitulé « La mer » en 1905, c'est Sous la vague, au large de Kanagawa (Kanagawa-oki nami ura), une des estampes de cette série, qui a été choisie pour illustrer la couverture de la partition. Les « Trente-six vues du mont Fuji » regroupent une série de compositions magistrales représentant cette montagne sous les angles les plus divers, tantôt de très loin depuis une rue d'Edo ou depuis le large, dans le creux d'une énorme vague, tantôt au premier plan dominant l'ensemble du paysage, et c'est pourquoi ces estampes ont eu dès le début un grand succès. Hokusai a complété ce chef-d'½uvre par dix autres estampes, portant ainsi à quarante-six le nombre des vues qui le composent. Par la suite, il a réalisé une autre série d'estampes, intitulée « Cent vues du mont Fuji » (Fugaku hyakkei), qui comporte trois cahiers. Il a aussi représenté cette montagne dans bien d'autres ½uvres, et notamment deux peintures. Dans la première, qui a pour titre Ramassage de coquillages Shiohigari-zu on voit au premier plan des ramasseurs de coquillages en train de s'affairer sur une grève à marée basse tandis qu'à l'horizon se dresse dans toute sa majesté la silhouette enneigée du mont Fuji. La seconde, qui a pour titre Dragon en train de survoler le mont Fuji (Fuji-koshi no ryû), date de 1849, c'est-à-dire de la dernière année de la vie du peintre, mort à l'âge de 90 ans. On est donc en droit de dire que le génie de la peinture doté d'une soif de création insatiable qu'était Hokusai a été fasciné par le Fuji tout au long de son existence...
​ 2 |
​
0 | Partager
Commenter

Commenter

L'auteur de ce blog n'accepte que les commentaires d'utilisateurs inscrits.

Tu n'es pas identifié.Clique ici pour poster un commentaire en étant identifié avec ton compte Skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajoutés à ton commentaire.

#Posté le vendredi 18 janvier 2019 11:02

LE JAPON D'ANTAN

Pour retrouver le goût d'un Japon d'antan, il faut pénétrer au c½ur de la province du Chûbu. Là, se nichent les « Alpes » japonaises, splendide région de torrents et de prairies serties dans un écrin de pics enneigés culminant à plus de 3000 m, de cités à l'architecture préservée, de villages archaïques et de rotenburo en pleine nature ouverts sur des vallées boisées. Votre périple débute par la découverte de la ville médiévale de Matsumoto et du plateau d'Utsukushigahara, égayé en juin de milliers d'azalées. En continuant vers l'ouest, c'est le lac Kamikochi et son environnement idyllique, puis Okushida où vous séjournerez en onsen. De là vous rejoindrez Takayama, la noble cité connue pour son festival et ses processions hautes en couleur. Puis Shirakawago, village protégé aux toits de chaume, où vous dormirez dans une petite auberge avant de gagner Kanazawa, logée sur la mer du Japon, riche de lieux emblématiques comme le jardin Kenrokuen, l'un des 3 plus beaux du pays. Pour un confort total, vous reviendrez de Kanazawa à Tokyo en 2h28 avec le tout nouveau Shinkansen!..
​ 2 |
​
0 | Partager
Commenter

Commenter

L'auteur de ce blog n'accepte que les commentaires d'utilisateurs inscrits.

Tu n'es pas identifié.Clique ici pour poster un commentaire en étant identifié avec ton compte Skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajoutés à ton commentaire.

#Posté le vendredi 18 janvier 2019 08:24

NIHON ARCHIPEL DE L'ASIE

Le Japon, archipel si varié par ses paysages, son climat, ses reliefs, abrite en son c½ur une constante, celle de la proximité intime avec la mer. Et en particulier avec le grand Pacifique, baignant ses côtes à l'Est, où "naît chaque matin le soleil", rond et rouge comme le drapeau national. Océan légendaire, vecteur de mythes et de craintes jusque dans les représentations stylisées des grandes vagues d'Hokusai. Des étapes classiques, Osaka et ses pulsations futuristes, Kyoto, gracile sous les toits élégants de ses temples, Nara aux daims peu farouches, aux pépites maritimes battues par les flots Ise et son sanctuaire shinto, Mikimoto aux plongeuses héroïques. Cette balade pacifique s'achèvera à Tokyo, parfaite synthèse du paradoxe nippon, entre tradition et modernité...
​ 2 |
​
0 | Partager
Commenter

Commenter

L'auteur de ce blog n'accepte que les commentaires d'utilisateurs inscrits.

Tu n'es pas identifié.Clique ici pour poster un commentaire en étant identifié avec ton compte Skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajoutés à ton commentaire.

#Posté le vendredi 18 janvier 2019 08:13

LA TOUR DE TOKYO

Le 1er février 1953, la chaîne de télévision publique NHK émet pour la première fois, suivie le 28 août de la même année par la chaîne commerciale NTV2. La croissance rapide du réseau de télévision poussa le gouvernement japonais à réfléchir à la construction d'une antenne permettant de couvrir Tokyo et ses alentours3. La topographie relativement plate de la région du Kantō avait permis l'utilisation d'une seule antenne, pour peu qu'elle soit assez grande4. Cette dernière permet la diffusion de signaux de télévision sur un rayon de 150 km. Le gouvernement décida donc de construire une tour qui devait être le symbole de la reconstruction du Japon, encore marqué par les séquelles de la Seconde Guerre mondiale5. Elle se devait donc de dépasser les références occidentales, comme la tour Eiffel dont elle s'inspire3. En raison des risques sismiques dans la région, touchée alors 30 ans auparavant par un grand séisme, la conception de la tour revint à Tachū Naitō, un spécialiste de la construction parasismique3. Il a conçu la tour afin qu'elle résiste à des séismes deux fois plus puissants que le séisme de 1923 de Kantō, mais aussi à des vents supérieurs à 220 km. En plus des contraintes naturelles, Hisakichi Maeda, président de la Nihon Denpatō et propriétaire de la tour, voulait qu'elle dépasse l'Empire State Building, qui était alors, du haut de ses 381 mètres (au niveau du toit), la plus haute structure du monde. Cependant, il semble que le manque de fonds et de matériaux aient eu raison de ce projet. La construction débuta en juin 1957, sur le site d'un ancien temple bouddhiste6. Environ 400 tobi3, des ouvriers spécialisés dans la construction de gratte-ciels, font partie de l'aventure. Sous les ordres de Seita Kurosaki, ils assemblent entre elles les 4 000 tonnes7 de poutres d'acier8, dont environ un tiers provient de 90 chars de combat américains endommagés pendant la guerre de Corée. En 19 mois, la tour est érigée et l'assemblage de l'antenne, haute de 90 mètres, est terminé le 14 octobre 19585. La tour de Tokyo atteint alors 333 mètres, ce qui en fait la plus haute tour autoportante de l'époque, mais aussi la plus haute tour de Tokyo, loin devant les 40 mètres du bâtiment de la Diète nationale6. Sa peinture caractéristique, orange international et blanc, est présente pour satisfaire les règles de sécurité aérienne10. 28 000 litres de peinture sont nécessaires pour peindre la tour dans son intégralité, et cette opération doit être répétée tous les 5 ans5. La tour ouvrit ses portes au public dès le 23 décembre 1958 et elle coûta finalement 2,8 milliards de yens11. La tour n'est équipée qu'en 1961 d'antennes radios10, situées au-dessus du premier observatoire à environ 200 m du sol ...
​ 2 |
​
0 | Partager
Commenter

Commenter

L'auteur de ce blog n'accepte que les commentaires d'utilisateurs inscrits.

Tu n'es pas identifié.Clique ici pour poster un commentaire en étant identifié avec ton compte Skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajoutés à ton commentaire.

#Posté le vendredi 18 janvier 2019 08:01

NIHON PAYS DU SOLEIL LEVANT

Au pays du Soleil-Levant avec le JAPON et des poèmes de Ariwara no Narihara et de Camille La lune? Ce n'est plus la même le printemps? Ce n'est plus le printemps d'autrefois. Moi seul n'ai pas changé. Ô fleurs du ciel! Tombez en obscures nuées au point que la vieillesse en perde son chemin. Le Japon vit depuis un peu plus d'une semaine une terrible catastrophe, un séisme suivi d'un tsunami et depuis, c'est une lutte de tous les jours pour éviter une catastrophe nucléaire.. CIPANGO est le nom par lequel Marco Polo désignait le Japon ....Tout en copiant les Chinois puis les Occidentaux, les Japonais ont toujours tenus eux- même à se distinguer du reste du monde. Ils ont su développer une esthétique unique et une sociabilité rigoureuse... je ne suis jamais allée au Japon, je l'ai découvert par mes lectures. J'ai beaucoup de respect pour ce peuple courageux qui sait rester serein, stoïque devant les épreuves qu'il subit en ce début d'année et dont il saura se relever . Rêve de laque et d'or, le Japon merveilleux, planète inaccessible, étonnement des yeux, brillait là-bas. Ce qu'il accomplissait naguère, aucun peuple n'a su ni ne saura le faire, c'était surnaturel à force d'être exquis. Son génie éclatait dans le moindre croquis. Il avait sa façon de comprendre les choses, les oiseaux, les poissons, l'arbre, les lotus roses. La lune même, avaient des aspects inconnus dans son art fantastique et vrai pourtant. Corps nus, ou vêtus comme nul n'est vêtu sur la terre, les Japonais vivaient gaîment et sans mystère dans leurs maisons de bois aux cloisons de papier. Nourris d'un peu de riz, exerçant un métier, ils travaillaient sans hâte, en riant ; leur envie se bornait simplement à jouir de la vie, à cultiver des fleurs, à charmer leurs regards par tous ces bibelots qu'avaient créés leurs arts. Ils poétisaient tout ; chez eux les hétaïres, adorables, étaient « marchandes de sourires ». De l'Extrême-Orient ils étaient l'Orient et la Chine pour eux n'était que l'Occident...
​ 1 |
​
0 | Partager
Commenter

Commenter

L'auteur de ce blog n'accepte que les commentaires d'utilisateurs inscrits.

Tu n'es pas identifié.Clique ici pour poster un commentaire en étant identifié avec ton compte Skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajoutés à ton commentaire.

#Posté le vendredi 18 janvier 2019 05:37

Ses archives (1 059)

  • CIRCUIT DU NIHON ven. 18 janvier 2019
  • SPORTS JAPONAIS ven. 18 janvier 2019
  • CUISINE JAPONAISE ET SAKE (dite Nourriture saine et sacrée ) ven. 18 janvier 2019
  • FUKUOKA VILLE AGREABLE ven. 18 janvier 2019
  • SAGESSE ET POLITESSE ZEN ET TOLERANCE jeu. 17 janvier 2019
  • TWO BROKE BOYS jeu. 17 janvier 2019
  • Précédent
  • Suivant
  • Précédent
  • 1 ...
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • 10
  • 11
  • ... 177
  • Suivant

Design by lequipe-skyrock - Choisir cet habillage

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (5 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
    • Yax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • kwest
    • Zipalo
    • oMIXo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile